vendredi 17 août 2007

Financement

Les banques permettent aux particuliers de financer leurs projets en leur octroyant des prêts, soit immobiliers soit à la consommation. Cette distinction dépend à la fois de l’objet (du bien financé), du montant et de la durée.

Dans divers pays dont la France, la loi protège le consommateur (loi Scrivener) en obligeant par exemple la banque à faire figurer des mentions légales (le TEG, le coût global du crédit, l’assurance…), en lui laissant un délai de rétractation, ou en fixant un plafond d’endettement bloquant tout recours supplémentaire au crédit, et qu’il est de la responsabilité de la banque de vérifier avant tout accord de prêt.

Il convient de distinguer 2 types de prêts : les prêts affectés et les prêts non affectés. Les prêts affectés sont des financements pour lesquels la destination de l'argent est connu (exemple : crédit immobilier, crédit auto...) à la différence des prêts non affectés pour lesquels l'emprunteur peut disposer de l'argent comme il le voudra. Le métier de prêteur étant essentiellement un métier de maitrise du risque, le prêteur trouvera toujours un risque moindre en octroyant un crédit affecté plutôt qu'en octroyant un crédit non affecté... (Exemple : avec un crédit non affecté, vous demeurez libre d'aller jouer au casino la somme empruntée...)

Dans d’autres cas, le but du prêt n’est pas directement de financer un objet mais plutôt des besoins de trésorerie. Le prêt prend alors trop souvent la forme d’un crédit revolving... alors qu'un prêt personnel pourrait largement suffire !

D'autant que le développement du marché des crédits pousse les établissements à montrer le créditrevolving comme une solution pratique et astucieuse pour régler un problème passager... ce qui est une hérésie bancaire.

source : wikipedia

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